Aujourd'hui Madame Bidule a rencontré Monsieur Machin à Pleumer les Couettes, les photos dans le prochain numéro de Ma Vie Privée N'Est Pas Publique

Amateurs des journaux à succès, amoureux des people(1), ne vous arrive-t-il jamais de tomber sur ce genre de magazines qui se targuent d'avoir réussi à photographier le nombril de je ne sais quelle star tombée en désuétude alors qu'elle allait tranquillement se suicider ? Mais saviez-vous que ces photos étaient l'œuvre de petits moustiques et de jeunes hommes ?
Non, je ne perds pas la boule. En fait, le mot paparrazi est composé de pappataci, en italien petits moustiques ; et ragazzi, jeunes hommes.

L'origine première du mot se retrouve dans le film La Dolce Vita(2) de Fellini. Dans ce film, un photographe particulièrement embêtant du nom de Paparazzo – d'où paparrazi ! – cherche par tous les moyens de faire ses fameuses photographies.

De nos jours, le mot paparrazi s'applique à tous les rapaces qui cherchent à tout prix un cliché pour faire le buzz, le clash, la une, ou n'importe quel moyen de se faire connaitre du monde en exploitant la célébrité des uns et la crédulité des autres.

Le paparrazi est facilement reconnaissable à son (ses) appareil(s) photo grand objectif, spécialement fait pour voir sans être vu. La légende dit qu'il vendrait sa mère, son père, sa femme et ses enfants pour un flash. À éviter donc !


  1. (1) Merci de prononcer pipol.
  2. (2) Réalisé en 1959 et récompensé à Cannes