Ô fidèle lecteur omnilogiste, point n'est besoin parfois d'un long article pour clore un quiproquo ou mettre fin à un mythe : qu'il soit militaire, policier, chasseur ou tireur sportif, et quoi qu'en disent nombre d'articles de presse en « Une », ce n'est pas en appuyant sur la gâchette que part le coup de feu.
Du moins, pas directement.

Et pour le prouver, rien de mieux qu'un court schéma :

Queue de détente

Comme vous le voyez, la partie mobile actionnée par le doigt du tireur est la queue de détente (D). Elle actionne une pièce mécanique pivotante, invisible le plus souvent, la gâchette (E), qui libère elle-même le percuteur (F), appelé chien ou marteau. En actionnant ce pointeau (ou le chien, qui fait aussi office de pointeau, contrairement au marteau, qui vient actionner le percuteur), l'amorce explose ensuite la poudre de la cartouche.

Selon les fabricants et les types d'arme, l'articulation de ces pièces est légèrement variable, mais le schéma global est toutefois le même.

Ce n'est donc pas sur la gâchette que l'on tire pour faire partir un coup de feu, mais bien sur la queue de détente.