Boum, boum, et encore boum…

Qu'utiliser d'autre que de l'explosif pour l'avancée des grands chantiers, et notamment ces percements de tunnels ? Les travaux se doivent d'avancer, les délais d'être respectés (au mieux…)
Ainsi donc, souvent faut-il travailler nuit et jour, 365 jours par an. 365 jours dites-vous ? Que nenni ! UN seul jour se doit d'être férié.
« Bien sûr, le 1er mai » me direz-vous ? Eh bien non !

Ce sera le 4 décembre que ces messieurs (et dames) les artificiers cesseront le travail, pour honorer Sainte Barbe, leur sainte patronne.
Ainsi en fût-il par exemple lors du percement du tunnel sous la Manche.
De même est-il d'une fréquente tradition de placer une statue de cette même sainte à l'entrée des chantiers importants.

Barbe, ou Barbara, Ste Barbeaurait vécu dans les années 230. Martyrisée pour sa foi, elle aurait été tuée par un bourreau – son père lui même – en raison de sa foi, après qu'il l'ait enfermée dans une tour, où elle réussit à se faire baptiser en secret par un prêtre déguisé en médecin. Dès la mise à mort, le bourreau aurait lui-même été foudroyé.

Et voici donc Sainte Barbe vénérée par tous ceux qui sont concernés par le feu, les explosions… et la mort subite : pompiers, artificiers, mineurs démineur ingénieurs des mines(1).
Elle est aussi invoquée contre la foudre.

Ses symboles sont une tour à trois fenêtres, un éclair, un livre, une couronne ou une palme de martyre et une épée.

De même, la Sainte Barbe est l'endroit dans la cale d'un bateau où sont entreposées les réserves de poudre et les boutefeux, un des trois endroits du navire où un feu est entretenu.


  1. (1) Tels ceux de l'INSA qui se reconnaîtront ici.