Les expressions du nouveau Testament
Quelles sont les expressions utilisées dans le nouveau Testament ?
Avant de lire cet article, assurez-vous d'avoir lu l'épisode précédent !
Ami omnilogiste, te souviens-tu d'un précédent article recensant les mots ou expressions directement issus de la Bible, et notamment de l'Ancien Testament ? Si tu as fais tiennes la plupart de ces maximes, voici le temps d'aborder le Nouveau Testament.
- Entendre le chant du coq (Mt 26, 34) : en référence à une traîtrise, à l'image de l'apôtre Pierre qui reniera le Christ trois fois avant le chant du coq.
- Boire le calice jusqu'à la lie (Ps 75, 9) : supporter une épreuve jusqu'au bout.
- Vivre un calvaire : endurer les pires difficultés, le calvaire étant la traduction de Golgotha, le lieu de crucifixion du Christ.
- Les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (Mt 19, 30) : Plutôt explicite !
- Porter sa croix : supporter les épreuves de la vie.
- Un chemin de croix : la même chose… en pire ! A l'image du Christ portant la croix depuis Jérusalem jusqu'au Golgotha.
- À chaque jour suffit sa peine (Mt 6, 34) : il ne faut pas vouloir trop en faire d'un coup.
- Le chemin de Damas (Ac 9, 1) : retournement subi dans ses convictions. Dans les Actes des Apôtres, Saül de Tarse, persécuteur des premiers chrétiens, voit le Christ en apparition et se convertit immédiatement, devenant Saint-Paul, « apôtre des Nations ».
- Je ne crois que ce que je vois (Jn 20, 24) : Saint Thomas refuse de croire à la résurrection du Christ sans avoir vu ce dernier avec les stigmates.
- Jeter la première pierre (Jn 8, 11) : vouloir s'en prendre à une personne objet de critiques. En référence à la lapidation de la femme pécheresse : la foule est invitée à lapider cette femme fautive. Une seule condition : être soi même exempt de tout reproche(1).
- Le baiser de Judas (Lc 22, 48) : acte de traîtrise sous l'apparence d'un acte amical.
- Voir la paille dans l'œil de son voisin et ne pas voir la poutre dans le sien (Mt 7, 3) : bien remarquer les petits défauts d'autrui, sans voir ses propres défauts.
- Être un bon Samaritain (Lc 1 025) : voyageur samaritain – donc issu de la population mal perçue – qui prend pitié d'un voyageur blessé alors que les puissants l'ont ignoré jusque là.
- S'en laver les mains (Mt 27, 24) : Pilate, peu amène à l'idée de faire crucifier Jésus, use de cette formule face à l'insistance de la population.
- Être treize à la table : le treizième convive du repas de la Cène, Judas, est « le convive de trop ».
- Donner de la confiture aux cochons (Mt 7, 6) : ça se passe de commentaire !
- Nul n'est prophète en son pays : on est pas toujours le mieux placé dans son propre milieu (à Nazareth où il a pourtant grandi, Jésus est mal reçu).
- Pleurer comme une Madeleine (Mc 1 539) : en référence à Marie de Magdala (dite Marie-Madeleine) qui se jeta aux pieds de Jésus et lui lava les pieds de ses larmes.
- Rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu (Mt 22, 21) : formule indiquée aux Pharisiens qui testaient le Christ en lui demandant s'il était conforme à la loi juive de payer les impôts romains.
- Entrer dans le Saint des Saints : entrer dans un lieu réservé à une élite.
Bon, il suffit pour aujourd'hui… L'omnilogiste patient verra dans quelques jours la troisième et dernière partie de cette analyse de textes bibliques !
- (1) ↑ Ils partirent tous, à commencer par les plus âgés…