La saga Etam
Petit historique d'Etam, fabrique de sous vêtements.
Quel fidèle lecteur omnilogiste n'a-t-il pas été interpellé par la question de la fabrication des produits français, notamment en cette période post-électorale ?
La corseterie est une filière sinistrée en France. Pourtant, à Mouvaux, près de Lille, se trouve l'usine familiale d'Etam dans laquelle une centaine d'employées, modèlistes, piqueteuses, brodeuses, concrétisent les 1 500 nouveaux modèles annuels, qui seront vendus à 30 millions d'exemplaires chaque année à travers le monde, y compris en Chine, où s'écoulent les deux tiers de la production. Le tout pour un chiffre d'affaire annuel de 1,2 milliard d'euros.
Les sites de production sont quant à eux situés principalement en Chine et en Tunisie, seul moyen d'obtenir des pièces dans la trentaine d'euros.
Le siège social se situe à Clichy sur Seine, avec ses 550 employés, dans l'entreprise familiale Milchior, d'origine allemande, et ce depuis cette première fabrique de bas en 1916(1). Viendront quelques innovations : la vente en grande surface, le string, les mannequins d'origine africaine.
Et surtout ces dernières années, l'égérie de la marque, Natalia Vodianova, fait beaucoup pour la visibilité des nouveaux produits(2).
Cachez donc ce sein que je ne saurais voir !