Qui donc n'a jamais attrapé de coup de soleil ? Qui donc ne s'est jamais brûlé la main en faisant la cuisine ? Personne ?
Eh bien, à chaque cas ci-dessus correspond un degré de brûlure différent. Et pour toi, cher lecteur, j'ai testé les différents types de brûlures(1).

Tout commence donc au premier degré.
Le premier degré est la brûlure la plus répandue dans le monde. Elle est d'ailleurs plus connue sous un autre nom, le coup de soleil. Elle se caractérise par une hyper-sensibilité de la peau à tous les contacts et par une couleur qui n'a rien à envier au homard sortant de la casserole.
Dans ce cas-là, la peau a été attaquée à l'extérieur par les U.V., qui ont légèrement abîmé l'épiderme. Elle est bénigne mais reste à surveiller, car les coups de soleil favorisent les cancers de la peau.

Passons au deuxième degré.
Le deuxième degré est le résultat de la destruction des cellules de la peau. Elle est consécutive à une trop forte exposition au soleil ou à une brûlure à la chaleur. La zone touchée est morte et, par conséquent, il faut que le corps « expulse » cette zone morte. C'est à ce moment-là que vous pelez ou cloquez. La brûlure peut être superficielle ou profonde. Dans le second cas, il peut y avoir des risques d'infection par des agents pathogènes, ce qui nécessite une surveillance de la partie lésée de la peau.

Abordons le troisième degré.
Dans cette situation, vous avez carrément fait bouillir votre peau. Le derme et l'épiderme sont intégralement détruits sur la surface touchée. Vous perdez toute sensibilité tandis que la zone morte prend la couleur et l'aspect du carton(2). Dans le cas des grands brûlés, une greffe de peau est indispensable pour la survie des patients.

Enfin, il existe un stade ultime, le quatrième degré. Dans ce cas-là c'est, en plus de la peau, les muscles, les os… Bref, tout, qui a été carbonisé. Dans cette situation précise, votre membre est d'avantage un morceau de charbon qu'un ensemble de tissus.

Cependant, pour les amoureux du monde de Naheulbeuk, il existe un dernier degré, le vingt-sixième stade où un malheureux voleur se retrouve à l'état de tas de cendres…

Mais où est le voleur ? C'est le petit tas de cendres devant la porte… il a été brûlé au 26e degré.

J'espère que cet omnilogisme vous aura éclairé. En tout cas, j'en mettrai ma main au feu


  1. (1) C'est ça de s'impliquer personnellement dans ses articles.
  2. (2) Je me souviens parfaitement de ce moment-là. J'essayais simplement de rallumer le feu sous une plaque pour faire cuire des pâtes. Je ne sais encore ce qui s'est passé, mais quand j'ai mis l'allumette, le brûleur s'est transformé en un lance-flammes qui a léché mes doigts et mon premier réflexe a été de mettre ma main dans la casserole d'eau chaude… Et il ne faut pas prendre ce que je dis au troisième degré…