S'il n'a pas abusé de sa consommation, tout fidèle lecteur omnilogiste se rappellera avoir lu ici un article sur le pineau des Charentes, dans lequel on évoquait l'importance du cognac.

Eh bien poursuivons le raisonnement ici en parlant un peu de ce célèbre breuvage, spécifiquement français

Divers cognacs.

Pour l'obtenir, il aura fallu dans un premier temps prendre soin de ses vignes, exclusivement constituées du cépage ugni blanc, particulièrement adapté à la distillation(1).

Après la période des vendanges, le fruit est pressé(2) et le jus mis en fermentation, permettant d'obtenir un vin d'un peu moins de 10°.

Distillé une première fois, on obtient le « brouillis », titrant quant à lui 31° ; une seconde distillation fait monter le compteur à 71°.

Patience, patience ensuite. Placée dans des fûts de chêne, la récolte attendra ensuite au moins deux ans dans les chais. La « part des anges » s'évaporera alors et le niveau baissera dans les tonneaux(3).

Fût de chêne.

Les meilleures années seront millésimées, et les assemblages de plusieurs liqueurs sélectionnées pour leurs qualités, de plus de 6 ans d'âge, permettront d'obtenir le label XO pour « Extra old ».

Ce ne sont pas moins de 500 000 hectolitres qui sont produits chaque année, dont une bonne partie destinée à l'export.

Qui s'y cogne au cognac ?


  1. (1) Éviter à tout prix la vigne vierge, peu concernée…
  2. (2) Comme le webmaster quand il attend de nouveaux articles.
  3. (3) Éviter le modèle Danaïdes dont les producteurs ne disent guère de bien.