Lanterne

Tout fidèle lecteur omnilogiste se promenant sur la côte ou naviguant sur les flots a pu admirer ces superbes phares qui jalonnent nos côtes pour éviter des drames.

Il est vrai qu'ils ne sont maintenant plus habités, étant automatisés. Mais tel n'a pas toujours été le cas, bien entendu.

Et dans le monde des gardiens de phare, il se dit que certains d'entre eux pouvaient connaître le Paradis, le Purgatoire et l'Enfer, et tout cela sans être jamais décédés…

Le Paradis tout d'abord. Il s'agit d'un phare construit sur la côte, ou dans un estuaire, parfois à proximité d'un village. Pas de difficulté pour y vivre, le plus souvent en famille. Seule contrainte, commune à tous les phares, gravir les nombreuses marches pour accéder à la lanterne. Et qui plus est, une petite pièce en plus glissée dans la main lorsque le touriste est ainsi amené à profiter de ce superbe point de vue.

Le Purgatoire ensuite. Le phare est alors construit sur une île, plus ou moins éloignée du continent. Mais si la solitude existe, il y a moyen de se rendre régulièrement sur terre pour y retrouver ses congénères et faire quelques emplettes.
Le Purgatoire

L'Enfer enfin. Notre perspicace lecteur aura bien compris qu'il s'agit là d'un phare placé sur une île beaucoup plus lointaine, voire en pleine mer sans île autour. Voilà notre gardien isolé pour plusieurs semaines, voire plus que ce qui est prévu lorsque les éléments se déchaînent.
L'Enfer

Moral d'acier de rigueur.

La lecture des articles de Pascal n'influent toutefois pas sur l'affectation dans tel ou tel phare…

Mais il est vrai que certains disent qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné !