Ne zappons pas le zippo
D'où vient le briquet Zippo ?
Tout fidèle lecteur omnilogiste, soucieux d'avoir une bonne santé, ne saurait fumer. Mais il pourra cependant parfois avoir besoin d'un briquet. Et peut-être un jour du célèbre zippo.
Les mauvais articles de presse commencent souvent par « De tout temps, … bla, bla » ; eh bien là, de fait, on peut marquer « de tous temps », en ce sens que ce célèbre briquet est dit « tous temps », insensible aux intempéries. La petite mèche imbibée de carburant est de fait entourée d'une grille protectrice.
De fabrication robuste, dotée d'un couvercle sur charnière, nombre de GI's l'avaient sur eux lors de la seconde guerre mondiale, bien qu'il ne fasse pas partie de la dotation du paquetage. En 1942, le cap du million de briquets fabriqués est dépassé ; puis 100 millions en 1960.
C'est le sieur George Blaisdell, en 1932, qui est à l'origine de cet objet, aux États-Unis. Le briquet est alors en acier, lisse, sans motifs.
Au fil des années, diverses versions verront le jour, pour le plus grand bonheur des collectionneurs.
Dès 1936, les collections publicitaires seront créées. À partir de 1956, des modèles en or, plaqué ou massif, sont proposés (plus de 10 000€ pièce, contre 12,50 € le modèle de base).
Étant conçu pour être d'une robustesse à toute épreuve, le zippo est « garanti à vie », et les réparations éventuelles sont donc gratuites. (« Il marche, ou nous le réparons gratuitement »).
On l'a vu dans nombre de mains célèbres, ou divers films (Rambo, Indiana Jones, la tour Montparnasse infernale, …)
C'est aussi avec lui qu'en mars 1984, Serge Gainsbourg met le feu à un billet de 500 francs en direct au cours d'une émission télé.
Mais ce dernier usage n'est qu'optionnel(1) ; vous pouvez vous contenter de l'utiliser pour allumer votre barbecue !
- (1) ↑ Et peu intelligent !