Rouge comme une tomate
Savez-vous tout sur tout à propos de la tomate ?
Maintenant que le fidèle lecteur omnilogiste n'ignore plus rien de la carotte (et peut-être même du haricot !), peut-être convient-il d'étudier la question de la tomate aujourd'hui, car il y a bien des choses à en dire aussi !
Plante ornementale dans un premier temps, sa couleur rouge rendait repoussante sa consommation, présumée toxique. Elle était alors surnommée « pêche de loup ».
Après un transit par l'Italie au XVIe siècle(1), où elle devient alors « pomme d'or », puis « pomme d'amour » puisqu'on lui prête des vertus aphrodisiaques.
Son nom provient du mot aztèque tomalt, fidèle à ses origines d'Amérique du sud(2), de la famille des Solanacées – comme la pomme de terre !
Sa consommation devient courante en France peu avant la Révolution, alors qu'elle est mise au menu de deux célèbres restaurants parisiens tenus par des chefs marseillais – Grimod de la Reynière en fait même un emblème.
De nos jours, ce ne sont pas moins de 177 espèces(3) qui sont consommées, à raison de 15 kg annuels par habitant – et même 70 kg pour les grecs !
Elle se consomme crue, cuite, séchée, confite, en conserve, pelée ou en coulis. Chez elle, tout est rouge (ou presque), de la peau au pépin en passant par la pulpe. Elle varie de taille, de forme et de couleur.
Mais quoi qu'il en soit, elle se révèle fort peu énergétique, avec 150 kcal par kilo. Source de vitamines A et C, elle est aussi riche en minéraux.
Sa couleur rouge(4) provient des lycopènes, qui auraient des vertus anticancéreuse. Elle est aussi diurétique et active le travail des reins.
Bref, une alliée à ne pas oublier dans son régime alimentaire qui se doit bien sûr de rester varié.
Si dans les faits elle est considérée comme un légume, son mode de reproduction la classe dans la famille des fruits, puisqu'elle dérive, y compris ses graines, de la transformation de l'ovaire d'une plante à fleurs aux belles couleurs jaunes.
Bon appétit !