La légende est tenace et bien connue : Einstein, dyslexique, était mauvais en maths pendant son enfance.

La vérité ? Einstein, durant l'intégralité de son parcours scolaire, était un excellent élève – parmi les meilleurs de sa classe.
En 1935, un rabbin montra à Einstein un article de journal le disant mauvais en maths en tant qu'étudiant : Einstein rit et répliqua « je n'ai jamais eu de problèmes en maths. Avant quinze ans je maîtrisais le calcul différentiel et intégral ». Une lettre envoyée par sa mère alors qu'il n'avait que sept ans mentionne que la famille Einstein vient de recevoir le bulletin d'Albert, et qu'il était « encore » premier.

Mais alors, d'où vient le mythe ? Lorsqu'il était à l'université, Einstein avoue avoir été plus intéressé par ses cours de physiques que par les mathématiques. Il pensait (ce qu'il regrettera ensuite) qu'un physicien n'avait besoin que des mathématiques les plus élémentaires (tout est relatif) : il sécha donc de nombreuses heures de maths – il valida tout de même l'intégralité du programme.

Sans forcément idéaliser l'homme, il est tout de même important de rétablir cette notion oubliée : le génie ne tombe pas tout cuit, il demande une vie entière de travail.