Cônes et bâtonnets
Vous en avez déjà entendu parler, de ces cônes et bâtonnets… mais connaissez-vous la chimie qui se trame derrière ?
La rétine est la paroi au fond de l'œil. C'est sur celle-ci que se forme l'image que le cristallin nous renvoie du monde. Cette image est ensuite envoyée au cerveau, à partir des cônes et des bâtonnets (les récepteurs) composant la rétine permettant de l'interpréter.
Les cônes sont utilisés le jour, ils ont une grande précision (capacité à distinguer deux points l'un de l'autre), et permettent de déchiffrer les mouvements et les couleurs. Les trois types de cônes (un pour le rouge, un pour le bleu, un pour le vert) travaillant ensembles décrivent l'ensemble des couleurs existantes. Si l'un d'entre eux a un dysfonctionnement, on parle de daltonisme.
Les bâtonnets sont efficaces la nuit, ils sont peu précis et ne permettent pas de distinguer les couleurs. Ils ne proposent que des nuances de gris, mais sont très sensibles à la luminosité.
Lorsque la lumière change, plus ou moins subitement, il s'enclenche une réaction chimique qui permet de basculer des cônes aux bâtonnets, en activant ces derniers. Cette réaction est plus longue qu'il n'y paraît. En effet, il faut presque un quart d'heure pour que tous les bâtonnets soient actifs à leur maximum d'efficacité. C'est pour cela que lorsqu'on éteint la lumière, il faut un certain temps d' « adaptation au noir », avant de pouvoir distinguer les objets environnants.