Cher lecteur, peut-être auras-tu eu la chance d'aller au Vatican et de croiser ces mystérieux soldats étrangement habillés.

Gardes suisses

Il faut savoir que ces hommes d'un autre temps sont les gardes pontificaux, formant la garde suisse.

Pardon, vous avez dit la garde suisse ? Quésaquo ?

Les gardes suisses désignent des unités militaires suisses de mercenaires, qui étaient employées par des souverains pour leur protection, ainsi que pour la garde de leurs résidences. On les trouve auprès de nombreuses cours européennes à partir du XVe siècle et jusqu'au XIXe siècle, aussi bien en France, qu'en Autriche, Savoie, ou encore Naples.

Il faut distinguer les gardes suisses des régiments réguliers de Suisse (mercenaires également), qui combattaient pour les différentes puissances européennes et n'étaient pas généralement appelés « gardes suisses ». En outre, ce terme fait aujourd'hui uniquement référence à la seule garde suisse encore existante, la garde suisse pontificale.
Cette dernière a été créée le 22 janvier 1506 sur l'ordre du pape Jules II. Le souverain pontife demanda au conseil des différents cantons suisses de lui fournir un corps de deux cents soldats permanents pour sa protection.

Actuellement la garde suisse est composée de 110 soldats qui sont responsables des entrées des palais apostoliques, des bureaux du secrétariat d'État et des appartements privés du pape. Elle partage, avec la gendarmerie pontificale, la sécurité du pontife romain.

« Mais j'ai bien compris que c'étaient les CRS du pape, mais pourquoi ont-ils des habits aussi ridicules ? »
En fait, l'uniforme à rayures, le casque et la hallebarde ne sont sortis que pour les grandes occasions et lors d'un contact avec le public. Pendant leurs services, les gardes suisses sont habillés en bleu avec un béret de type alpin.