Cette phrase aurait été prononcée lors du terrible massacre de Béziers dirigé contre la religion Cathare en 1209.
Parfois attribué à Simon de Montfort, elle aurait en fait été prononcée par Arnaud Amalric, légat du pape chargé de réprimer l'hérésie Cathare.

Les Cathares, originaires d'Orient, croyaient en un dieu unique et en deux principes opposés régissant le monde, ceux du Bien et du Mal. Leur installation en France au début du millénaire a été très rapide ; créant des diocèses et nommant des évêques de leur religion, ils sont vite devenus une menace pour l'Eglise Catholique, qui décida donc de les éliminer.

Arnaud Amalric ayant pour ce faire investi la ville de Béziers, ses hommes lui demandèrent comment distinguer les Cathares des Catholiques. Il aurait résolu le problème en recommandant à ses hommes de tuer tout le monde, Dieu devant ensuite reconnaître les « bons Catholiques »…

Ce massacre, qui fit entre 20 000 et 60 000 morts, marqua le début de la « Croisade des Albigeois », qui se termina en 1244 par un autre bain de sang à Montségur, dans le Comté de Foix.