Tout fidèle lecteur omnilogiste l'a vu un jour, de près, de loin… et le plus souvent de dessous : cet artiste qui se balade sur un câble tendu entre deux points fixes.

Mais au fait, comment convient-il d'appeler ce risque-tout ? Deux noms nous viendront en tête, sans peut-être savoir ce qui les différencie. S'agit-il donc d'un fil-de-fériste ou d'un funambule ?

Ce dernier se produit le plus souvent dans un cirque, avant appelé « danseur de corde » aux XVIIIe siècle. Le fil est alors tendu à une certaine hauteur – ou à une hauteur certaine – du sol. Parfois, il franchit ainsi un ravin. Pour s'équilibrer, il utilise un balancier, parfois légèrement flexible, abaissant d'autant ce que les scientifiques appelleront son « barycentre ». Funambules sur un câble en extérieur.

En ce qui concerne le fil-de-fériste, il restera, lui, sur un câble situé à une hauteur maximum de 3 mètres. Il peut donc se passer de la perche transversale.
Fil-de-fériste dans une salle d'entraînement.

Pour commencer, le fidèle lecteur pourra toujours s'exercer à l'art de la « slack line », bien à la mode auprès des plus jeunes d'entre nous…
Homme s'entraînant à la slack line en forêt.

Voilà un article qui pourra parfois donner le vertige !