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Nous venons de voir comment, de façon théorique, un objet pouvait tourner indéfiniment autour de la Terre. Nous allons maintenant observer les différents types de trajectoire que peut décrire un objet en fonction de sa vitesse. Nous considérerons que la balle partira parallèlement à la surface de la Terre au moment du lancer.

• La vitesse est trop faible

  Souvenez-vous du schéma de Monsieur X. géant lançant sa baballe dans l'espace, c'est exactement ce qui se passe. Rappel :

  

• La vitesse est trop élevée

  Bye bye la baballe, elle disparait dans l'espace, en partant quasiment tout droit…

  

• La vitesse est parfaite

  Vitesse parfaite, orbite parfaite, tout est beau, c'est magnifique :

  

• La vitesse n'est pas parfaite

  Si maintenant, la vitesse est trop élevée, mais pas suffisamment pour que la balle s'en aille ? La balle va tourner autour de la Terre, ok, mais comment ?

  Avant de chercher, il faut que vous preniez en compte quelques choses :

  • L'attraction terrestre est plus forte si la distance entre la Terre et l'objet diminue.
  • L'attraction terrestre donne de la vitesse à l'objet, en l'attirant vers elle.
  • La « quantité de déviation » (ne retenez pas cette expression) dépend de la vitesse de l'objet : plus il va vite, moins la Terre a le temps de le dévier.

  Nous pouvons maintenant imaginer ce qui va se passer. La balle part tout droit, avec un mouvement parallèle à la Terre. Allant trop vite, la Terre ne la dévie pas suffisamment pour que son mouvement reste parallèle, et elle s'éloigne de la Terre. Elle va assez loin, tout en étant déviée, de telle façon, qu'à un moment, elle est tellement loin de la Terre qu'elle va très lentement : la Terre l'attire moins, ce qui lui donne moins de vitesse. Parallèlement, la Terre continue quand même d'attirer la balle, qui va finalement commencer à revenir vers la Terre ; elle va prendre beaucoup de vitesse au fur et à mesure qu'elle se rapprochera, elle va frôler la surface en repassant par le point d'où elle a commencé, et c'est reparti pour un tour !

  

  Sceptiques ? C'est normal. Là aussi c'est difficile à imaginer pour nous, pauvres mortels…

Allez, fin de cette partie. Dans la prochaine, on s'intéresse aux chiffres !

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