Dernièrement je regardais un film⁽¹⁾ où, au détour d'une erreur de script, l'acteur principal se mit à chialer comme si on lui avait flanqué un coup dans les valseuses⁽²⁾.
À ce jour, je reste encore incertain quand à la cause de cette fuite d'eau, étant partagé entre deux raisons :

1. L'acteur venait de se rendre compte que son rôle état archi bidon.
2. Le scénario du film était tel que l'homme devait pleurer à ce moment.

Malgré la tension mélodramatique du moment que le réalisateur tentait tant bien que mal d'instiller à son public, mon coté omnilogiste se mit en éveil. Partant du principe que ma seconde supposition fut la bonne, par quel procédé l'acteur pouvait-il fondre en pleurs ?

Après, plusieurs semaines de recherches, quelques pistes ont été découvertes.
Néanmoins, avant de vous livrer mes résultats, je compte vous donner un petit aperçu très limité et réducteur de l'utilité des secrétions lacrymales, dont font parties les larmes⁽³⁾ :

Les larmes sont composées d'un liquide sécrété principalement par les glandes lacrymales. Elles assurent quotidiennement un rôle de protection et de nutrition de la cornée.

• Protection par l'établissement d'un film protecteur autour de la cornée lors du clignement des yeux et par la présence dans ces secrétions de nombreuses enzymes capables de dégrader ou diluer des agents chimiques corrosifs pour la cornée, comme des bactéries.
• Nutrition par sa fonction d'oxygénation des cellules de la cornée.

N'allons pas plus loin ou nous risquons de nous égarer et allons de l'avant. Je vous avais parlé de plusieurs pistes, les voici !

La plus classique est de se mettre un composé chimique irritant pour la cornée sur l'œil. Inutile de cherchez le pot de soude qui traîne au fond de votre garage, un simple oignon peut faire l'affaire, ou si vous êtes un réfractaire (ou tout simplement un grand amateur d'oignons), un petit coup de gaz lacrymogène devrait vous faire changer d'avis, après tout c'est fait pour faire pleurer.

Vient ensuite la technique de fixer sans cligner des yeux un point fixe ou une source lumineuse, la cornée devenant rapidement sèche, entraînant les pleurs.

Pour les acteurs confirmés, l'évocation d'une pensée triste, d'un sentiment tragique suffit à les transformer en fontaine, ou au minimum à prendre une tête d'enterrement.

Quatrième solution, peu connue, voire inconnue est d'utiliser de la glycérine. Mes recherches se sont révélées infructueuses au sujet de la capacité de la glycérine à provoquer un larmoiement, tout au plus est-elle utilisée de façon médicale en suppositoire, de là à provoquer des pleurs… au mieux quelques larmes. Son utilisation la plus probable étant sans doute en substitut de vraies larmes, en association avec la tête d'enterrement.

Enfin, pour fondre en larmes, il ne vous reste plus qu'à vous tirer un poil. De fesse ou de nez, à vous de choisir⁽⁴⁾.

Maintenant, libre à vous d'utiliser ces données comme bon vous semble. Faire craquer une fille ou un garçon, se faire passer pour la victime, que sais-je ?

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1. ⁽¹⁾ ↑ Dont je tairai le nom pour ne pas me couvrir de ridicule et pour ne pas lui faire de publicité tant il est MAUVAIS.
2. ⁽²⁾ ↑ Pardon pour ce langage « cru ».
3. ⁽³⁾ ↑ Non pas que j'ai envie de vous embêter ou de faire durer ce suspense insoutenable mais plutôt que la plupart des solutions découlent des fonctions des larmes.
4. ⁽⁴⁾ ↑ Nan, ce dernier truc, c'est une blague. Bien que l'épilation puisse vous tirer une larme, je vous vois mal expérimenter cette technique.