Vous connaissez sans doute les paroles de Neil Armstrong lorsqu'il a marché sur la lune : That's one small step for a man, one giant leap for mankind(1).
Oui, mais connaissez vous le reste ? Car ce ne sont pas les seuls mots célèbres qu'Armstrong aurait prononcé. Lors d'une conversation avec Houston, l'astronaute aurait dit : Good luck, Mr Gorsky(2).
Pourquoi donc l'astronaute aurait il prononcé ces mots ? Et qui est ce Gorsky ? La NASA aurait d'abord pensé que c'était une provocation envers un cosmonaute russe, mais aucun d'entre eux ne répondait au nom de « Gorsky », ni en URSS, ni aux États-Unis. Pendant ce temps, les agences soviétiques s'arrachent les cheveux à tenter de déchiffrer ce message, en vain. À chaque interview, les journalistes auraient demandé à Armstrong ce que signifiait ce message, mais ce dernier n'aurait jamais voulu répondre… Jusqu'au jour du 5 juillet 1995, où Armstrong se serait décidé à tout raconter.

C'était lorsqu'il était enfant, alors qu'il jouait au volley. Son ballon lui échappa des mains et partit dans le jardin des voisins, monsieur et madame Gorsky. Alors qu'il se faisait discret pour aller chercher son ballon, il surprit un éclat de voix venant de la fenêtre. Il s'approcha, et entendit madame Gorsky dire :
Une pipe ! Tu veux que je te fasse une pipe ‽ Je t'en ferai une le jour où le gosse du voisin aura marché sur la lune !

Une dernière chose, pour finir. Vous noterez que j'ai employé tout le long de cet article le conditionnel. Eh bien, c'est tout simplement parce que les sites indiqués dans les sources classent cet histoire comme un canular largement répandu. Alors, vrai ou faux ?

Sur les enregistrements de la NASA, alors que toutes les conversations ont été enregistrées, il n'y a aucune trace de ce « Good luck, Mr Gorsky ». D'autant plus que personne n'a retrouvé la trace de ces Gorsky dans la maison voisine à l'ancienne maison de la famille Armstrong. Enfin, personne n'a jamais eu la trace d'interview dans laquelle on parlait de cette phrase, et encore moins de la révélation de la part d'Armstrong. Les non-preuves semblent donc parler d'elles-même.

Et puis, admettez que c'est tout de même un peu trop gros pour être vrai, non ‽


  1. (1) C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité.
  2. (2) Oui, c'est bien cette phrase là que vous pouvez entendre dans le générique de Watchmen.