Le café refusé
En quoi frotter une pièce refusée par un distributeur permet de résoudre le problème ?
11h00. Fin du (très) long cours de maths. Il reste encore une bonne heure à tenir avant le déjeuner, mais votre estomac, lui, a bien besoin de se remettre du cours, et tout de suite !
Qu'à cela ne tienne ! En face de l'amphi, il se trouve une splendide machine : j'ai nommé un distributeur automatique !
Vous vous dirigez donc vers lui, introduisez quelques piécettes, et… fichtre ! Vos précieuses pièces sont retombées dans le retour de monnaie, sans même passer par la case « manger » (1). Vous retentez la chose, et… re-fichtre ! Voilà qui est frustrant ! La machine refuse à nouveau vos espèces et s'obstine, toute bête qu'elle est, à ne pas vous fournir votre confiserie chocolatée.
Soudain, vous exécutez presque machinalement ce geste salvateur. Vous frottez la pièce contre le distributeur, la ré-introduisez, et (miracle !) vous récupérez votre friandise.
La question est donc la suivante : pourquoi le fait de frotter cette pièce aura-t-il permis son introduction ?
À vrai dire, nul ne le sait vraiment. L'hypothèse la plus répandue est simple : pour identifier les pièces, le monnayeur leur fait passer plusieurs mesures afin de connaître leur valeur, vérifier leur authenticité. Notamment, les pièces passent devant un aimant. Et si elles ne sont pas correctement attirées par icelui, elles sont refusées.
Or, le fait de frotter votre pièce va provoquer la création d'électricité statique à sa surface, qui peuvent venir combler un éventuel déficit en charge de votre pièce, ou inversement.
Mais rien n'est moins sûr !
- (1) ↑ Et sans toucher 20 000€, évidemment !