Puxisardinophile ou clupeidophile ?
Comment appelle-t-on un collectionneur de sardines ?
Non, non, fidèle lecteur omnilogiste ! Point d'insulte ce jour dans le titre de l'article, mais uniquement une question : qu'est-ce qui peut bien différencier les deux individus cités par le titre ? Eh bien… rien.
Il s'agit dans les deux cas d'un collectionneur… de boîtes de sardines.
Ils sont en effet passionnés par ces petites boîtes métalliques qui accompagnent nos randonnées en montagne ou nos piques-niques dans les bois. Plutôt que de les consommer, certains ont donc choisi de les collectionner.
Et de fait, c'est durant plus de dix ans que se conservent ces petits poissons si serrés entre eux (mais pour le collectionneur, point de date limite de consommation), et il parait même qu'elles se bonifient en vieillissant, sous l'effet de l'huile d'olive et du fer blanc. C'est avec la découverte de l'appertisation au tout début du XIXe siècle que se développe cette industrie.
Encore maintenant, c'est à la main que ces petites bêtes sont rangées tête-bêche(1) dans leurs boîtes, car aucune machine ne sait le faire…
Et pour profiter de cette alimentation si riche en oméga 3, l'invention de la clé à sardine, en 1894, permettant d'ouvrir facilement la boîte a bien facilité les choses… Auparavant, il fallait utiliser couteau, burin ou marteau.
Bonne collection, ou bon appétit…
- (1) ↑ Non, ce n'est pas une histoire sans queue ni tête !