Le théorème de Pythagore démontré sans aucun calcul
Comment démontrer le théorème de Pythagore sans faire de calcul ?
Alors, aujourd'hui, un peu de mathématiques.
J'en entends un qui dit « berkkkk ». Oui, oui, ce n'est pas parce que j'ai le dos tourné que mes oreilles ne fonctionnent pas(1) !
Et justement, c'est pour ne plus entendre de « berk » que je vous propose des maths un peu différentes. Ça marche avec des dessins (non, pas des schémas compliqués de maths) ou mieux avec des formes en carton.
Donc il nous faut : des triangles rectangles, comme sur le dessin suivant. Pour plus de simplicité, c'est un triangle rectangle isocèle. Mais on peut le faire avec n'importe quel triangle rectangle. Voilà notre triangle :
Les côtés de même couleur ont la même longueur. Le côté bleu s'appelle l'hypoténuse, si vous avez oublié vos cours de collège(2).
Il faudra retenir qu'un côté représente un nombre (par exemple : 3). Le nombre au carré (dans l'exemple \(3^2\), c'est-à-dire \(3 \times 3\), c'est-à-dire \(9\)) est représenté par un carré qui a ses quatres côtés de la même couleur.
Le théorème de Pythagore nous dit que « la somme des longueurs des carrés des deux côtés est égale au carré de la longueur de l'hypoténuse ». Qu'est-ce que cela veut donc dire ?
Alors, voyons voir. Les deux côtés du triangle en question sont rouges. Chaque côté a pour carré un carré formé de deux triangles identiques, celui-là :
L'hypoténuse, en bleu, a pour carré un carré bleu, formé de 4 triangles rectangles identiques.
Voyons, additionnons les carrés des côtés (nous comptons en triangles), 1, 2, 3 et 4 triangles.
Oh ! Miracle… Le carré de l'hypoténuse fait lui aussi… 4 triangles !
On retrouve bien les carrés des côtés qui font la même chose que le carré du troisième côté, l'hypoténuse !
Maintenant, foncez à la pharmacie chercher de l'acide acétylsalicylique…