En 1864, le frère Eugène Eyraud découvre de mystérieuses tablettes de bois chez les habitants de l'Ile de Pâques, île chilienne célèbre pour ces statues énigmatiques. Des hiéroglyphes y ont été tracés à la dent de requin. On croit y reconnaître des oiseaux, des poissons, des silhouettes humaines…
L'originalité de cette langue, le rongo-rongo, est que lorsqu'une ligne est lue, il faut renverser la tablette de 180 degrés, car la ligne suivante est à l'envers. Les derniers habitants de l'île, interrogés à la fin du XIX^e siècle, ont avoué ne plus comprendre le sens de ces hiéroglyphes. D'après certains de leurs témoignages, les tablettes auraient servi à raconter des histoires anciennes sous forme de chants. Il y a toujours peu d'espoir de lire et comprendre le rongo-rongo. Il ne reste plus en effet qu'une vingtaine de tablettes éparpillées aux quatre coins du monde. Toutes les autres auraient été brulées ou cachées par les anciens habitants.