Bâillement

Durant l'Antiquité, on pensait que le bâillement consistait à évacuer la fièvre de l'organisme ou à injecter de l'oxygène dans notre cerveau. Bizarrement ce comportement très fréquent n'a fait l'objet d'études scientifiques qu'à partir des années 80.

Mais qu'est-ce que le bâillement ? Il s'agit d'une contraction du diaphragme, du muscle du visage, de la mâchoire et du cou. C'est un réflexe, un mouvement involontaire qui s'accompagne d'un bruit plus ou moins intense selon les personnes – l'intensité de ce bruit pouvant par contre être volontaire…
Le sommeil, la fatigue, l'ennui, la grossesse, un repas copieux ou encore le jeûne augmentent la fréquence des bâillements.

L'un des aspects les plus impressionnant du bâillement, et qui a été prouvé scientifiquement, est la contagion : ce n'est pas l'action en elle-même qui est contagieuse mais le simple fait d'y penser. La science n'a pas encore d'explication certaine sur la cause de la contagion, mais différentes hypothèses sont avancées : le bâillement pourrait être une forme d'interaction sociale, un moyen de synchroniser l'activité de plusieurs cerveaux(1).
Ce bâillement communicatif pourrait aussi être considéré comme un moyen de communication.

Ce qui est donc sûr, c'est que le bâillement stimule nos neurones quand on ressent une émotion quelconque, quand on voit autrui l'éprouver ou même quand on lit un texte sur le sujet(2).
Il est donc prouvé qu' « un bon bâilleur en fait bâiller au moins sept » !


  1. (1) Cette hypothèse nous vient essentiellement du comportement de nos ancêtres.
  2. (2) N'avez-vous d'ailleurs émis aucun bâillement durant la lecture ce cet omnilogisme ?