Ces mots auraient été adressés par Jésus-Christ aux Pharisiens qui lui demandaient s'il devaient oui ou non payer l'impôt à César.

Alors qu'il se trouve en Judée avec ses compagnons, Jésus est interpellé par un Pharisien qui lui demande : « Maître, nous savons que tu dis vrai et que tu enseignes selon la vérité, sans t'inquiéter de ce que les gens vont dire à ton sujet. Alors, dis-moi donc ce que tu en penses : est-il permis ou non de payer le tribut à César ? »

En posant cette question à Jésus, ses ennemis les Pharisiens le mettent dans une situation difficile. En effet, s'il répond par l'affirmative, il ne peut pas être le Messie ; au contraire, s'il répond négativement, il sera dénoncé comme ennemi de l'empereur, la Judée étant sous domination romaine ! Jésus réfléchit puis demande au Pharisien : « montre-moi une pièce de monnaie qui sert à payer l'impôt à César ».

L'homme lui tend alors un denier. Jésus lui demande à qui appartiennent le visage et le nom gravés sur la pièce. Le Pharisien répond : à César (il s'agit en réalité de l'empereur Tibère-César, qui régna de 14 à 47). Jésus lui répond alors : « si c'est ainsi, remets donc à César ce qui vient de lui et à tes autres débiteurs ce que tu leur dois ».

Une autre version de la réponse de Jésus est la suivante : « rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ! »

Les hommes n'ont pas à discuter l'autorité du pays dans lequel ils vivent. Mais plus que tout, leur devoir est de rendre à Dieu ce qui est à Dieu. La volonté du seigneur doit rester plus forte que celle de n'importe quel César (c'est une explication du message, pas forcément une pensée personnelle).