Autant pour moi serait une forme elliptique de « c'est autant pour moi », autrement dit « c'est autant d'erreurs que l'on peut mettre à mon actif ».
Cette expression serait similaire à « autant pour le brodeur », expression dont l'utilisation est attestée dès le XVIe siècle.
La graphie au temps pour moi, bien moins fréquente sur Internet(1), est cependant celle recommandée par l'Académie française, car, selon elle, rien ne justifie l'expression autant pour moi, alors que l'expression au temps pour moi serait liée à l'expression militaire « au temps ! », commandant la reprise d'un mouvement. L'Académie française précise toutefois qu'« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l'expression familière ».
Une deuxième théorie postule que la graphie au temps pour moi serait en réalité une forme pédantesque d'autant pour moi. Cette théorie, défendue entre autres par Claude Duneton, postule que la théorie des origines militaires de l'expression serait en fait une légende, une sorte de « canular étymologique » comme on en invente souvent pour l'origine de beaucoup d'expressions.
Quel est le point commun entre un long ticket de caisse du supermarché, un rapport de comptabilité pour une entreprise, et la liste des fleuves les plus longs au monde ? Réponse : ce sont tous trois des listes de nombres qualifiant chacune un type précis de données (des quantités d'argent dans les deux premiers cas, des longueurs dans le troisième). Quel intérêt, me direz-vous ?
Une de nos deux narines respire plus fluidement que l'autre. On peut déterminer laquelle en en bouchant une et en testant l'autre, et réciproquement (à condition de ne pas être enrhumé). La cause de ce phénomène est que les cavités internes des narines s'auto-nettoient, et pendant ce nettoyage la caverne rétrécit légèrement, entraînant une diminution de l'air inspiré.
Le coccyx (prononcez « Kokssiss »), comme chacun sait, est l'os situé à l'extrémité inférieure de la colonne vertébrale. Ce que l'on sait moins, c'est que son nom a été emprunté au grec kokkux (κόκκυξ pour les puristes) qui désigne un petit oiseau tout mignon, le coucou.
Pourquoi un nom si poétique pour un os situé à un endroit aussi peu valorisant ? Tout simplement parce que la forme du coccyx évoque la forme triangulaire du bec de l'oiseau !