Tout fidèle lecteur omnilogiste la voit rebondir chaque année sur la terre battue ou sur l'herbe, à moins même qu'il ne tape lui-même un peu dedans régulièrement. Mais quelle est donc l'origine de cette petite balle jaune de tennis ?

Balles et raquette

Tout d'abord, elle n'a pas toujours été jaune, les plus vieux d'entre nous s'en souviennent bien… Elle n'a pris des couleurs qu'en 1974, pour les nécessités des retransmissions télévisuelles, afin de gagner en visibilité. Elle peut toujours être utilisée en étant de couleur blanche aussi.

À l'origine, était l'esteuf : la balle était en cuir, cousue, et remplie de sciure et de son, voire de laine et de poils d'animaux, puis de sable et de chaux. Il s'agit de l'ancêtre du jeu de paume, la balle était alors jouée avec le plat de la main.

Diderot et d'Alembert dans leur Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers évoquent déjà dans les années 1750 ce jeu et cette balle.

La vulcanisation du caoutchouc découverte en 1839 par Charles Goodyear permet de créer cette balle sous une nouvelle forme. Elle est dans un premier temps recouverte de laine pour gagner en rapidité, puis maintenant de feutrine.

La réglementation lui impose d'avoir un diamètre de 6,5 cm, avec quelques millimètres de tolérance, et pèse environ 57 grammes.

Au début du XXe siècle, nouvelle évolution, les balles sont mises sous pression pour gagner en rapidité.

Balle de tennis

De même, pour assurer la bonne conservation des balles neuves, c'est dans des boites sous pression qu'elles sont conservées. D'où le « pschitt » à l'ouverture.

Vous conservez vos balles durant plusieurs années ? Les grands tournois ont moins de scrupules : ce n'est pas moins de… 60 000 balles qui sont utilisés pour un grand tournoi comme Roland Garros à Paris !

14 millions de balles sont ainsi vendues en France chaque année.

C'est maintenant jusqu'à 250 km/h que les balles sont échangées sur les courts de tennis.

Balle de set et match !

Spéciale dédicace pour le webmaster ! ; -)