Oye… Oye mes Dames ! Voici la Reine !
Les origines du jeu de Dames.
Bonjour cher lecteur journalier et téméraire !
C'est l'heure du « du-du-du-duel !! »…
Ah ! Yu-Gi-Oh ! ce dessin animé qui a bercé mon enfance(1)…
BREF ! je m'égare. Revenons à notre petit sujet du jour…
LES DAMES ! Tada ! (Effet de surprise pas très réussi… Je fais de mon mieux pourtant.)
Commençons par les origines du jeu (que tout le monde connait bien évidemment ; ))
Historiquement, la première référence de ce jeu (tel qu'on le connait aujourd'hui) date de 1507 dans un livre écrit par Lorenzo Valls intitulé « Libro del juego de las damas, por otro nombre el marro de punta ».
À cette époque le jeu de dames était déjà bien connu dans la péninsule ibérique (incluant la France).
Des variantes ont existé auparavant avec les Égyptiens, les Bulgares et j'en passe !
(Jetez un coup d'œil aux liens sources si vous êtes curieux.)
Les règles… Un peu compliqué à traiter étant données que celles-ci sont faites à la sauce de chacun(2).
Nous allons donc nous contenter des règles internationales pour aujourd'hui tout du moins.
Tout d'abord le damier ! Composé de 100 cases (10x10 de préférence) alternant entre des cases noires et blanches(3) ; chaque joueur possède 20 pièces disposées de la façon suivante :
Mais Rachid, c'est bien beau tout ça ! Mais après…
Du calme, jeune demoiselle, rien ne presse !
Le but du jeu est assez simple, il faut « miam-miam » si je puis dire, toutes les pièces de l'adversaire.
Comment « miam-miam » ou plus communément dit, capturer un pion adverse ?
Pour cela, il suffit que l'un des pions d'un joueur passe au-dessus d'un pion de l'adversaire (veuillez noter que les pions se déplacent uniquement d'une case et uniquement dans la diagonale, sauf lors d'une capture), comme voici :
Attention ! Il faut absolument que la case derrière le pion adverse soit libre !
Ainsi, après capture d'un pion adverse, si un autre pion adverse se présente avec une autre case libre derrière vous pouvez enchaîner les captures… On effectue alors une Rafle(4) !
Petite note importante à notifier : Si une capture se présente à vous, vous devez obligatoirement l'exécuter, tout en espérant que ce ne soit pas un appât pour vous faire « rafler » !
Oui mais Rachid, pourquoi appelle-t-on ce jeu « Dames », si ça ne parle que de pions qui se sautent dessus, ça n'a pas de sens.
Ah ! En voila une question pertinente !
Un pion est nommée « Dame » lorsqu'il atteint l'autre bout du damier (vivant, bien évidemment). Celle-ci se voit conférer une nouvelle propriété : elle peut se déplacer, toujours à la diagonale, mais d'un nombre de cases illimité ! (tant que ça reste dans le damier !)
On obtient donc le cas suivant en additionnant une rafle :
Magnifique, n'est-ce pas ?
Il existe néanmoins quelques irrégularités et quelques règles à respecter dans certains cas, mais le temps de les citer, de l'eau aura coulé sous les ponts de Paris ou d'ailleurs ! (Exemple : si une rafle de 2 captures et 3 captures est disponible, vous devez obligatoirement prendre celle de 3 captures.)
Passons à la fin de partie (ENFIN !)
Un joueur gagne si l'adversaire ne peut plus bouger, s'il n'a plus de pions ou s'il abandonne.
Une partie est déclarée nulle si les joueurs ne peuvent pas bouger, ou s'il y a consentement de partie remise de part et d'autre du damier.
Vous voila armés de quelques bonnes bases sur les Dames donc
À vos pions !… Prêts ! … Go !
- (1) ↑ Un bon petit manga à regarder si vous avez du temps à perdre.
- (2) ↑ Ou juste quand ça nous arrange… bande de tricheurs !
- (3) ↑ Oui ! comme le damier du jeu d'échecs, quelle perspicacité ! Vous m'étonnez de plus en plus…
- (4) ↑ Inutile de dire que c'est assez jouissif d'en faire et de noter l'air tristounet de l'adversaire.