Ah, angoisse ! Toi qui tiens éveillé l'écrivain toute la nuit, dans l'espoir de trouver la suite ! Mais, c'est aussi toi qui terrifie le bachelier devant sa copie de philosophie(1)

Les psychologues te donnent un nom : leucosélophobie, ou peur de la page blanche…

Ce phénomène est souvent dû à une peur de décevoir… Comment bien commencer mon livre ? Comment écrire une bonne conclusion ?
Parfois, c'est aussi parce que l'auteur a plongé ses personnages dans une situation trop complexe(2).
Ceci se manifeste par une absence totale d'inspiration, voire une dépression pouvant conduire à la perte totale de confiance en soi.

Et figurez-vous que c'est probablement ce qui se passe sur Omnilogie en ce moment (pénurie importante d'articles). Alors, vous qui lisez cet article, attrapez votre clavier et racontez-nous ce que vous voulez : la culture de la banane dans le bassin parisien ou la découverte du boson de Higgs. Peu importe. Et ne vous inquiétez pas du style ! Soyez naturel, sincère, et ça nous suffira !


  1. (1) Dans l'hypothèse où c'est un bachelier S. Mais les L, ils sont… bon, c'est malvenu de le dire.
  2. (2) Bon, résumons… Ils sont nus, enfermés dans une pièce sans porte ni fenêtre, il y a une bombe enfermée dans un coffre-fort au milieu dans la pièce. Et maintenant, je fais quoi ‽