Bien décidé(e) à ne plus perdre inutilement votre temps, puisque cesser de dormir n'est pas une bonne idée, vous allez grappiller de précieuses heures du côté des repas. En effet, en Français moyen(1) que vous êtes, vous en passez plus de deux à table chaque jour ! Votre choix est donc fait : vous ne mangerez plus. Voici alors ce qui vous attend…
Au début, votre corps va faire comme à son habitude, en puisant son énergie dans les sucres. Une fois sa réserve de sucres épuisée, soit après 3 jours environ, il va aller chercher du côté des graisses. Il va ainsi tenir 2 semaines, durant lesquelles vous subirez bien évidemment la faim et une perte de poids, mais aussi d'inévitables crampes d'estomac.
Votre corps n'a ensuite plus qu'une ressource disponible : les protéines. Il va donc s'attaquer à vos tissus, ce qui vous rendra faible. Au programme : toujours vos crampes d'estomac, auxquelles s'ajoutent maux de tête, douleurs musculaires, baisse de la température corporelle, vertiges… Puis au bout d'un mois, cela devient très sérieux : foie déréglé, hémorragies du tube digestif, ou encore insuffisance rénale. Inévitablement, c'est alors le coma.
Au final, un adulte peut tenir en moyenne 80 jours sans manger(2), durée qui peut varier de 40 à 100 jours selon les réserves de départ. Mais à partir du moment où votre corps puise dans les protéines, les conséquences sont irréversibles.
Par convention, il est d'usage d'employer, envers les personnes plus âgées, les dépositaires de l'autorité et les inconnus, ce qu'on appelle dans la langue française le « vouvoiement de politesse ». Dire « tu » relève, encore à notre époque, d'un champ lexical familier et amical, et bien que de plus en plus d'entreprises, se voulant proches de leur clientèle, fassent fi de cette règle de politesse de base, le vouvoiement reste ancré en nous comme une tradition respectable et primordiale.
Nicolas Bourbaki est un mathématicien assez particulier. Outre le fait que les mathématiciens semblent tous, de près ou de loin, assez particuliers, celui-ci est un particulier parmi les particuliers : en effet, il n'existe pas. Alors, fin de l'article ? Et non ! L'histoire ne s'arrête pas là !
L'école, pour beaucoup c'est le premier temple du savoir où nous avons commencé notre voyage vers la connaissance et la sagesse(3). Que de souvenirs d'écolier, et quoi de plus évocateur que le crissement de la craie sur un tableau noir ou celui de la craie dans les cours de récréation où nous jouions à la marelle ? Tiens d'ailleurs, de quoi sont faits les fameux bâtons de craie ?
(3) ↑ Comme tout voyage, le voyage vers la sagesse peut comporter certaines « turbulences ». Que celui qui n'a jamais été dissipé en classe me jette la première pierre.