1865. Napoléon III, fan absolu de Jules César et de « la Guerre des Gaules », convaincu d'avoir retrouvé le site d'Alésia (ce qui aujourd'hui fait bondir les partisans du site jurassien), fait ériger une statue monumentale de Vercingétorix de 6,6 m à Alise-Sainte-Reine, en Bourgogne…
Seulement, il lui est impossible de reproduire fidèlement le visage du Chef Gaulois, puisque aucune gravure officielle n'existe(1). Qu'à cela ne tienne ! L'empereur lui donnera son propre visage ! C'est donc le sosie de Napoléon III qui est monté sur le piédestal : moustache gauloise, bijoux et armes celtiques (objets et vêtements qui aujourd'hui sont reconnus comme anachroniques ou inappropriés…).
(1) ↑ Il est vrai que l'on a retrouvé des statères d'or frappés de son nom, ainsi que des deniers de 48 avant notre ère à Rome. Mais ! pour ce qui est des statères, les spécialistes aujourd'hui se doutent que c'est en fait Apollon qui est représenté, selon une coutume de l'époque ; et pour les deniers, « on pense » qu'ils « pourraient » représenter Vercingétorix captif à Rome…
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les bouteilles en verre de certains pays présentent une ligne blanche d'usure ?
Cette ligne est en fait due au passage de la bouteille dans les lignes de remplissage. C'est le système de guidage des bouteilles qui la crée.
Mais alors pourquoi n'y a-t-il pas cette ligne en France ? Tout simplement parce qu'elle n'apparaît qu'après des passages répétés dans les lignes. Elle est le signe que la bouteille a été rendue contre une consigne, a été lavée puis remplie à nouveau et ré-étiquetée, et cela de nombreuses fois.
Si la quasi-totalité des articles quotidiens subjuguent le fidèle lecteur ominilogiste, il doit toutefois y en avoir quelques uns qui le laisseront mi-figue mi-raisin.
La nuit venait de tomber, la chaleur de l'été s'estompait à mesure que l'obscurité gagnait la ville. Il attendit, aux abois. Les robots le guettaient, il le savait, mais il lui fallait pourtant sortir pour trouver de quoi se nourrir. Depuis la Révolte de 2042, il ne faisait pas bon être un humain. La lutte avait été rapide, quelques jours à peine, mais elle s'était faite sans merci. Les robots avaient entrepris une destruction méthodique de l'humanité. Les uns après les autres, ils s'étaient soulevés. Ils étaient plus nombreux, plus puissants, plus rapides, plus déterminés. Ainsi s'était achevé le règne de l'humanité, le créateur dépassé par sa création, l'homme détruit par le robot. En repensant à la Révolte et à la mort des siens, il se sentit vaciller mais se reprit, il lui fallait maintenant sortir de son refuge. Il se glissa dans l'ombre mais il était déjà trop tard. La lune révéla un reflet métallique, quelques secondes plus tard l'homme s'écroulait sans vie.