Inoffensif à souhait, on le trouve dans nos jardins au fil des jours… le forficule, plus connu sous son nom de « perce oreille », a la bonne idée de dévorer goulûment les pucerons.
Mesurant de un à deux centimètres, on le voit pointant fièrement sa pince au bout de son abdomen, vêtu de sa tenue noire-marron.

Outre les nuisibles, il se délecte de végétaux en voie de décomposition. Mais comme toute chose, point trop n'en faut : il pourrait alors avoir tendance à s'attaquer à des fruits sains. Dans ce cas, pas de massacre ! il convient juste de les déplacer vers des branches envahies de pucerons.

Le perce-oreille est un insecte lucifuge (il fuit la lumière). Le jour il se cache dans les crevasses du sol, sous les écorces ou sous tout ce qu'il trouve ; la nuit, il s'active pour partir à la recherche de son repas.

Il se reproduit au début de l'automne dans un terrier creusé par la femelle. Elle s'occupe activement de ses œufs jusqu'à l'éclosion en les léchant sans répit pour les protéger de l'humidité ambiante. Lorsque les larves éclosent, la femelle continue de prendre soin de ses petits jusqu'à la dernière des 4 mues des larves.

Pendant l'hiver, la plupart des mâles meurent alors que les femelles survivent.

Au fait, pourquoi le forficule est-il surnommé « perce oreille » ? Il serait ainsi nommé car on le trouve souvent au cœur des fruits à noyaux très mûrs. Sachant que les quartiers d'abricot et de pêche sont appelés des « oreilles » ou des « oreillons », le nom de perce-oreilles serait resté.