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Une assiette vide
Le message que vous pensez dire en finissant votre assiette :
C'était un plat délicieux. Franchement. Je ne suis pas le genre de mec qui mentirait sur un sujet de ce genre. En fait, votre plat était si délicieux que je l'ai mangé jusqu'au dernier morceau, et j'ai même léché l'assiette jusqu'à ce qu'on puisse y voir le reflet de Dieu.
Ce que vous dites réellement, tel qu'interprété par les habitants de la Chine, de la Thaïlande ou des Philippines :
Et vous vous qualifiez d'hôte ‽ Je suis venu ici pour un repas, pas pour un hors d'œuvre lilliputien qui ne nourrirait même pas une souris déjà repue ! Regardez-moi. Dans les yeux. Vous me dégoûtez !

Il est toujours important pour l'hôte d'offrir à son visiteur un bon repas. Mais dans certains pays où le prix d'un cordon bleu avoisine celui d'une transplantation cardiaque, il est encore plus important que l'hôte vous fournisse assez à manger.

En Chine, en Thaïlande et aux Philippines, en finissant votre assiette, vous sous-entendez qu'on ne vous en a pas donné assez. En conséquence, même si le repas est la chose la plus délicieuse que vous ayez jamais mangé, vous devez laisser un petit morceau dans l'assiette – morceau qui vous narguera alors jusqu'à la fin du repas.

Cela dit, l'Orient n'est pas aussi strict que cet exemple le suggère : en Chine par exemple, il est considéré comme tout à fait normal de parler la bouche pleine et de roter après votre repas. Quant aux flatulences, vous pouvez tenter votre chance, mais sachez dès à présent que toutes les régions ne le voient pas forcément d'un bon œil…

Alors, faites attention ! Avant de partir, renseignez-vous !