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Dans les derniers articles, je dressais le portrait actuel de la greffe, avec tous les problèmes auxquels nos scientifiques se heurtent. Ne voulant pas finir sur une note négative, j'ai choisi de vous faire découvrir dans cet omnilogisme les avancées scientifiques susceptibles d'aboutir et capables de bouleverser – en bien ! – la vie de nombreux malades du cœur(1), des reins, des poumons, etc.

Trois principales solutions s'offrent à nous.

  • Les cellules souches
    Cette méthode consiste à créer, à partir d'embryons ou de cellules normales – de la peau, du muscle… –, des cellules indifférenciés dites cellules souches, qui peuvent alors se changer en n'importe quel organe. Cette piste, bien que prometteuse, est éthiquement parlant peu humaine. En effet, si les cellules souches sont produites à partir d'un embryon, c'est qu'avant, il y a eu fécondation et donc création d'un être vivant(2)
    Le problème peut être contourné avec l'utilisation d'autres types de cellules, cependant, obtenir des cellules souches à partir de muscles est difficile et mal maîtrisé actuellement.

  • La xénogreffe
    On utilise alors les organes d'animaux, comme les singes ou les cochons(3) en misant sur la création de nouveaux immunosuppresseurs plus puissants qu'aujourd'hui pour éviter les rejets aigus.

  • Les organes artificiels
    Cette fois, au lieu d'aller prendre les greffons chez de pauvres animaux, il suffirait de créer les organes voulus en biomatériaux, évitant alors les problématiques de rejet. Les organes artificiels existent d'ailleurs déjà de nos jours : on trouve, par exemple, le stimulateur cardiaque ou encore des ventricules artificiels, mais pour de gros organes complexes comme le cœur, les chercheurs se heurtent à des problèmes d'autonomie ou de poids.

Plus simplement, il suffit de mieux faire connaître la greffe – mais la publicité coûte cher.


  1. (1) Il ne s'agit pas ici de romans où des êtres cruels brisent le cœur de leurs moitiés.
  2. (2) Mais ce n'est pas vraiment le lieu pour donner mon avis. Faites-vous une idée comme des grands… Je vous conseille d'aller vous renseigner à l'association France ADOT la plus proche de chez vous.
  3. (3) Car anatomiquement parlant, les organes du cochon sont sensiblement de la même taille que les nôtres.