maillot jaune

L'été est maintenant bien avancé. Traditionnellement, l'arrivée des beaux jours voit les journaux envahis d'une actualité traditionnelle : le Tour de France. Si depuis quelques années les comptes-rendus occupent surtout la place des faits divers (avec quelques piqûres « à l'insu du plein gré » de certains coureurs), il n'en reste pas moins que la page sportive est aussi copieusement nourrie.

Mais, Sire, nous ne sommes pas tous des spécialistes de la petite reine… Alors qui peut donc citer la couleur des maillots dont on parle tant et indiquer ce à quoi ils correspondent ?

  • Le plus célèbre d'entre eux est bien sûr le maillot jaune. Outre le fait qu'il permet de repérer le champion de loin, il tire sa couleur des pages de l'Auto, ancêtre du journal l'Équipe. Et cela remonte à l'après-guerre (1919).
  • Plus “technique” : le maillot vert. Le petit frère du jaune est créé en 1953, et il récompense le vainqueur du classement par points gagnés lors des sprints.
  • Plus récent encore, est la création du maillot à pois rouges, en 1975. Il est attribué au meilleur grimpeur dans les étapes dites de « montagne », comportant le passage de cols. Qui n'a ainsi pas entendu parler du célèbre Tourmalet ?
  • Sorte de jumeau du précédent, puisque créé en 1975 aussi, le maillot blanc est le « petit frère » du maillot jaune, mais destiné aux coureurs de moins de 25 ans. Le meilleur d'entre eux au classement général se voit donc attribuer ce maillot. Il est tombé en désuétude durant dix ans, de 1989 à 1999.

Et pour que cette course retrouve toute sa réputation, ne faudrait-il pas un jour créer le maillot du coureur aux résultats sanguins les plus purs ?