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Après ce petit tour d'horizon des différents conseils donnés par les médias traditionnels, force est de constater le manque de professionnalisme des différentes méthodes ou leur coût exorbitant(1).

Le plus simple est alors de regarder les différents procès et les méthodes utilisées par le criminel pour se débarrasser du cadavre, en gardant bien à l'esprit que ce n'est pas idéal – la preuve : il y a eu procès !

Quelques idées pêle-mêle. D'abord, la méthode japonaise, assez élégante : acheter plusieurs paquets de couches (ce qui a l'avantage de ne pas éveiller les soupçons), puis percer le corps avec des aiguilles de couture avant de le rouler dans les couches en les changeant tous les deux jours. On peut se débarrasser des couches dans la poubelle. Le corps, lui, se momifie en perdant ses liquides (le cerveau peut passer par la chasse d'eau) : il suffit alors d'enrober le reste dans des couches propres puis de dissimuler l'ensemble dans un petit placard. Testé avec succès pour continuer de toucher les allocations chez les Japonais.

Autre amélioration : la baignoire. Au lieu de la remplir d'acide, on peut faire l'inverse en immergeant le corps dans une solution basique. L'avantage ? La soude caustique (pour nettoyer les canalisations) est en vente libre et sert justement à « faire disparaître tous les résidus organiques ». À manipuler avec une précaution extrême ! En dosant correctement l'eau tiède et le produit, et en laissant reposer une ou deux semaines, on se retrouve avec une baignoire au contenu probablement immonde qu'il suffit de vider dans les égouts (en faisant suivre de plusieurs pastilles de Javel et abondamment d'eau, suivi d'une dernière couche de soude pour bien nettoyer les tuyaux – après tout, c'est le but). Malheureusement, il reste encore les os. Testé avec succès par le docteur Pándy.

Finalement, la méthode de l'enfouissement est la plus simple pour masquer tous les éléments compromettants. Une amélioration possible : couper le corps en six morceaux(2). Pourquoi ? D'abord, cela complexifie l'identification, et un promeneur qui tombe sur le morceau de chair pourra le confondre avec un animal mort. Ensuite, il est plus facile de creuser six petits trous qu'une grande fosse : la période de creusage étant celle où vous serez le plus vulnérable, réduire l'intervalle ne peut qu'être bénéfique.

Parlons rapidement de la solution « congélation », qui ne résout cependant aucun problème et est donc particulièrement stupide, multipliant les risques.

On peut aussi considérer ce tas de viande comme ce qu'il est et le cuisiner. Cela fait déjà plusieurs kilos en moins ! Répugné ? Les chiens eux ne feront pas autant la fine bouche.

Restent les classiques : tenter de brûler le corps (ça ne marche jamais sans le matériel adapté), l'abandonner dans un coffre de voiture, le broyer dans une casse, l'enfouir dans le béton, le couler…

À vous de trouver le plus adapté selon vos besoins. Gardez à l'esprit que je ne m'avance en aucun cas sur l'efficacité d'une méthode par rapport à une autre, n'ayant pas encore eu l'occasion de les tester toutes(3) !


  1. (1) Vous connaissez le coût d'une baignoire remplie d'acide à 200 mol/L ? D'autant que ce n'est pas vraiment en vente à la droguerie du coin !
  2. (2) Ce n'est pas si évident : faire craquer les articulations implique une certaine connaissance anatomique pour bien placer le couteau. Reste la scie, bruyante et longue.
  3. (3) Note de Lagile : il n'y a pas encore eu assez d'administrateurs pour tester l'intégralité des méthodes proposées…