Jules César.

52 avant J.-C., Jules César attaque Vercingétorix à l'oppidum de Gergovie, protégé par deux remparts et de très nombreux Gaulois. Le soleil se couche. César avoue que vu d'en bas, le spectacle des milliers de guerriers sur les murailles est terrifiant ! Mais, la nuit venue, fidèle à sa réputation de fin stratège il a une idée des plus… burlesques.

Comment forcer les Gaulois à délaisser la surveillance du rempart en face de son camp ? Eurêkaisar ! Il fait décharger ses mules, déguise les muletiers en légionnaires romains (en leur donnant des casques et en leur donnant l'air et l'allure de cavaliers) puis leur ordonne de faire diversion en feignant d'aller attaquer le coté ouest de la colline.

La « cavalerie » romaine.

Nous sommes alors au petit matin, les Gaulois depuis l'oppidum aperçoivent en contre bas un mouvement de « cavalerie » qui se déplace vers le flanc de la ville. Il fait trop sombre et ils sont trop loin (la longue-vue n'a pas encore été inventée) pour se rendre compte du subterfuge ! Comme prévu par César, les Gaulois délaissent la muraille centrale, pour aller renforcer le côté qui va être « attaqué » par ces muletiers grimés…

La mascarade de Jules a fonctionné ! Depuis son camp, il fait monter ses légionnaires en tenue camouflée (ils recouvrent leurs casques et cachent les enseignes) vers le rempart dégarni(1)


  1. (1) César a perdu à Gergovie malgré sa géniale idée. Il sera même pourchassé par les Gaulois qui lui réserveront une surprise.