Dans un précédent article de Rowin, Le café refusé, l'auteur faisait référence à la charge d'une pièce pour expliquer le fait qu'un distributeur automatique rejette une pièce.
Cependant, à la fin dudit article, l'auteur, dans sa sagesse coutumière, écrivait que « rien [n'était] moins sûr ». J'ai pris ces derniers mots(1) comme une invitation à compléter l'article.

Commençons par le commencement, un peu d'anatomie de la bête – rien de bien compliqué je vous rassure.
Il faut savoir que tout distributeur automatique de boisson peut être divisé grossièrement en trois parties :

  • La zone alimentaire pour le stockage et la délivrance des objets permettant de se sustenter.
  • Le cerveau de la machine qui permet de vous délivrer la boisson voulue au prix convenu.
  • Et la partie qui nous intéresse pour nos raisons pécuniaires, j'ai nommé le monnayeur.

Le monnayeur est une machine permettant la reconnaissance des pièces (entre autres).
Pour cela, elle s'appuie sur plusieurs mesures (liste non exhaustive) :

  • Poids de la pièce
  • Énergie cinétique de la pièce lors de sa descente
  • Champ magnétique de la pièce, comme le souligne Rowin
  • Son épaisseur
  • Le diamètre
  • Sa conductivité électrique(2) et c'est cette dernière qui nous intéresse.

Quand une pièce est neuve, elle est brillante. Quand elle en est à plusieurs printemps d'utilisation, elle est ternie à cause de l'usure de la pièce via différents agresseurs comme l'oxygène (principalement). Au fil du temps donc, la surface de la pièce va s'oxyder, ce qui va changer sa conductivité électrique.

Or, le fait de frotter sa pièce contre le distributeur devrait enlever la couche superficielle de métal oxydé et rétablir la conductivité de la pièce à un niveau reconnu par le monnayeur.

Cependant, « rien n'est moins sûr ».


  1. (1) Paix à son âme…
  2. (2) La conductivité électrique est la capacité d'un élément à laisser passer le courant.