Tout fidèle lecteur omnilogiste connait déjà bien des choses sur la glace : il sait déjà que la fonte de celle-ci n'influe pas sur le niveau de liquide de même qu'il sait (presque) quelle épaisseur est nécessaire pour pouvoir circuler sur celle-ci.
Et sur la glace, outre des ours polaires, on trouve aussi des esquimaux. Vous voulez tout savoir sur ces derniers ? hé bien vous serez déçus à la lecture de cet article…

Car nous allons ici aborder la question de l'esquimau qui se mange, celui qui fait tant plaisir en période estivale.

En effet, quelle est donc l'origine de cette glace à la forme si particulière ?

Esquimau

Il se dit qu'en 1905, un petit garçon âgé de 11 ans, Frank Epperson, se prend d'une subite envie de boire de la limonade bien fraîche. Point de limonade à la maison ? Qu'à cela ne tienne, il mélange avec un petit morceau de bois de l'eau gazeuse et du soda en poudre, qu'il met à refroidir sur le rebord de la fenêtre, en plein hiver.

Mais le sommeil gagne le garnement, et le voilà qui s'endort.

À son réveil, voilà qu'est né le premier esquimau, lointain ancêtre de ce qui s'appellera ensuite « Popside », aux saveurs de fruits si variées, dont trois milliards d'exemplaires sont consommés chaque année.

19 ans plus tard, ce petit garçon devenu grand brevette son invention, en utilisant son nom : Epsicle Ice Pop. Cela s'accompagne d'ailleurs de l'accroissement du parc individuel des congélateurs individuels.

Un an plus tard, le brevet est acquis par Jœ Lowe Cie.

Ce ne sont alors plus seulement des glaces à l'eau qui sont confectionnées, mais aussi des crèmes glacées, qui sont alors entourées d'une fine couche de chocolat. L'idée en revient à Christian Nelson, qui baptise sa création Eskimo-pic.

C'est en 1928 que l'habitant polaire pénètre en France, grâce à Gervais, qui copie l'original et lui donne le nom d'esquimau.
L'artiste André Rigal crée le logo en utilisant un inuit.

Logo Esquimau

Au fil des années, on rivalisera d'imagination pour trouver de nouveaux produits, toujours plus colorés(1) n'hésitant pas à y adjoindre chewing-gum, formes bizarre ou reproduisant tel ou tel héros de BD. Quant aux goûts, l'imagination est sans doute la limite !

Magnum


  1. (1) Et parfois chimiques !