John Nash Jr est né le 13 juin 1928 à Bluefield, en Virginie occidentale.

Pendant 3 ans, de 1945 à 1948, il étudiera au Carnegie Institute of Technology à Pittsburgh afin de devenir ingénieur en élecronique comme son père avant lui.
Mais l'enseignement de la Physique-Chimie lui déplaît à cause de son manque de rigueur apparent.

Toutefois, il développa une passion pour les mathématiques, et notamment les équations diophantiennes, la théorie des nombres (il s'est notamment attaqué à la résolution de l'hypothèse de Riemann, qui fut un de ses rares échecs), à la théorie des jeux, du marchandage, et aux aspects mathématiques de la relativité et de la mécanique quantique.

Il abandonna donc ses études d'ingénieur pour poursuivre des études à Princeton, l'équivalent en 1930 et après du Göttingen de 1900-1914.
Il soutint sa thèse en 1950, qui portait sur « les jeux non-coopératifs », prélude aux travaux conduisant à la théorie de l'équilibre de Nash, source de son prix Nobel d'économie.

Il devient professeur d'analyse à Princeton de 1950 à 1951, puis effectue des séjours dans un organimse militaire de théorisation des stratégies de la Guerre Froide à la RAND Corporation en Californie.
De 1951 à 1952, il est nommé professeur de sciences au célèbre MIT de Cambridge dans le Massachusetts. Il y rencontrera sa femme, avec laquelle il aura un enfant (il en eut un autre, issu d'une union « illégitime »).
En 1958, son excentricité de génie des maths se mue en schizophrénie paranoïde.
Il sera hospitalisé plusieurs fois au McLean Hosptal. Il tentera de devenir « citoyen du monde », croira recevoir des messages d'extra-terrestres, et être le « pied gauche de Dieu marchant sur la Terre » lors de sa maladie.

Sa capacité à raisonner et sa santé mentale lui sont progressivement revenues jusqu'en 1990, date du retour de son génie.

Il obtint le prix Nobel d'économie en 1994.