Dans les pays occidentaux, le nouvel An est synonyme de fête, de repas de famille, de joie, et de crise de foie.
Mais toi qui es en train de lire cet article, sais-tu quelles sont les origines du nouvel An ? Les coutumes dans les autres pays ? Il y a fort à parier que non, alors ouvre tes yeux, les explications commencent.

La fête du nouvel An ne date pas d'hier. Nous la devons aux Babyloniens qui, en 2000 av. J.-C., célébraient le retour du printemps, et honoraient le dieu Mardouk, protecteur des récoltes. Toujours à la même époque, les Égyptiens fêtaient aussi le jour de l'An le jour des crues du Nil.

Le premier peuple à avoir instauré le jour de l'An un 1er janvier furent les Romains. Jules César décida en 46 av. J.-C. que le jour de l'an serait le 1er janvier(1). Ce jour-là, on faisait des sacrifices d'animaux, des offrandes de fruits et de miel, on échangeait des vœux… mais on travaillait.

En France, le jour de l'An était célébré le 1er mars, mais en 1564, le roi Charles IX décida d'un commun accord avec lui-même de déplacer les 1er de l'An le 1er janvier. Dès lors, cette date restera fixe(2).
Aujourd'hui encore, tous les pays ne fêtent pas le jour de l'An le 1er janvier. Nous retiendrons surtout le nouvel An chinois, situé entre le 20 janvier et le 18 février.

Les traditions dans le monde varient beaucoup d'un état à l'autre :

  • les Espagnols mangent 12 raisins sur les 12 coups de minuit pour avoir une année chanceuse ;
  • en France, on verse des étrennes et on s'embrasse sous le gui ;
  • en Italie, le nouvel An s'apparente à un grand nettoyage : on jette par les fenêtres tous les vieux objets synonymes de l'année écoulée ;
  • en Amérique du Sud, on fabrique des mannequins qui représentent la vieille année et on les brûle à minuit.

Et la gastronomie dans tout cela ?
Rassurez-vous, votre estomac n'en sortira pas indemne : champagne, dinde, foie gras, chocolats, bûches (glacées), vin… vous donneront des records de cholestérol et d'alcoolémie.

Et maintenant, il ne me reste rien d'autre qu'à vous souhaiter une bonne année !


  1. (1) D'ailleurs le 1er janvier fut dédié au dieu Janus, dont le nom donnera janvier.
  2. (2) Sauf pendant la révolution française, avec la mise en place du calendrier républicain.