Il est loisible d'espérer que tout fidèle lecteur qui lira cet article sera tenté de rire de joie plus que de dépit…
A moins qu'il ne vienne plus prosaïquement d'être victime d'une vilaine attaque de 1-sulfinylpropane ? (1)

Larmes

Mais dans tous les cas, quelles quantités de larmes va-t-il donc bien pouvoir verser ? et par quel métabolisme ?

Que ce soit pour humidifier l'œil au quotidien ou lors de la survenue d'un événement triste ou euphorique, c'est dans une petite poche de 0,425 millilitres située entre le nez et les yeux qu'il va falloir aller puiser.

Mais outre cette petite contenance bien restreinte, c'est ensuite le phénomène de production lacrymal qui est lui-même limité puisqu'il faut une heure pour fabriquer 0,1 millilitre de chaque côté…

On aura beau vouloir pleurer comme une Madeleine il va falloir tout de même attendre un peu pour reconstituer les stocks !

Statue qui pleure

Peut-être ignorez vous qu'il existe un point commun entre les crocodiles et les femmes enceintes ? Ils versent tous plus de larmes que la normale… ces dernières voient en effet leurs glandes lacrymales stimulées par les hormones liées à la grossesse.

Pour casser un peu la poésie, un tout petit peu de chimie maintenant… À l'analyse, vous trouverez principalement du chlorure de sodium (et donc de l'eau salée), ainsi que d'autres protéines, enzymes, lipides, métabolites, électrolytes ions, …

Cet article vous a plu ? Alors vous en reprendrez une petite larme ?

Mais il vous faudra attendre toute votre vie pour produire la centaine de litres que le corps humain produit. Vous pourrez alors imbiber quelques mouchoirs


  1. (1) On pourrait plus simplement parler du fait d'éplucher des oignons !