Le fidèle lecteur omnilogiste sait tout du point exclarrogatif
A-t-il aussi lu l'article sur le point d'interrogation ?

Il ne lui reste plus qu'à tout savoir du point d'exclamation !

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Comme pour son cousin sans doute voûté par le poids des ans, l'origine de ce point d'exclamation est sujet à discussion.

Une fois de plus, la première hypothèse est latine : le mot joie latin « io » se retrouve abrégé par les copiste, qui placent alors un i au-dessus d'un o.
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La seconde hypothèse est plus concrète, puisqu'elle repose sur un document rédigé en 1399 et détenu à la BNF, rédigé par Coluccio Salutati : « De nobilitate legum et medicine ».

De nobilitate legum et medicine

Il fut alors aussi appelé point admiratif, ou exclamatif.

Il est évoqué une origine encore plus ancienne, se référant à l'écriture musicale puisqu'en 1360 Iacopo Alpoleio da Urbisaglia rédige « de Ars punctuandi » utilisant alors un point admiratif, composé d'une barre penchée à droite sous laquelle sont placés deux points – rappellant la forme du scandicus, neume (notation musicale), marquant des notes ascendantes.

Point admiratif
Notes ascendantes

Toujours est-il qu'il est maintenant abondamment utilisé. Comme son cousin point d'interrogation, il est d'intonation vocale montante.

Il permet d'exprimer plusieurs sentiments : la surprise, le désespoir, l'exaspération, l'admiration voire un ordre.

La plupart des règles typographiques le font précéder d'un espace !
Il est suivi d'une majuscule, sauf lorsqu'il est utilisé comme interjection.

Ha vraiment, quel article incroyable !
Mais assez lu, allez, au boulot !