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Après avoir listé les différents blasons en métropole, examinons les blasons d'Outre-Mer.

  • Blason Guadeloupéen
    Blason Guadeloupéen
    Guadeloupe

    La Guadeloupe n'a pas de blason officiel autre que le drapeau de la République Française. Néanmoins, ce blason est utilisé dans une optique touristique. Il correspond au blason de Pointe à Pitre, la principale ville de l'île.

    La canne à sucre fut longtemps l'une des principales ressources économiques de l'île, avant que le sucre de betteraves vienne supplanter le sucre de canne. Le soleil fait référence aux conditions climatiques de cette région du globe. Le chef rappelle que la Guadeloupe était propriété de la couronne de France.

     
  • Blason guyanais
    Blason guyanais
    Guyane

    Le chef est aux couleurs du royaume de France et mentionne la date de 1643 à laquelle la compagnie du cap Nord placée sous le commandement de Poncet de Brétigny s'installe sur une colline dominant l'embouchure de la rivière de Cayenne.
    Les supports sont des tamanoirs (ou grands fourmiliers), animaux que l'on trouve sur le territoire de Guyane.

     
  • Blason martiniquais
    Blason martiniquais
    Martinique

    Il s'agit de l'ancien pavillon marchand français chargé de quatre serpents blancs.
    Le pavillon bleu à croix blanches est le pavillon de la marine marchande de l'époque.
    Les serpents sont les trigonocéphales, serpent dangereux que les autorités locales sont amenés à tuer puis incinérer.
    Ce serait les Caraïbes qui auraient introduit ce serpent dans les deux îles afin d'exterminer les Arawaks.

     
  • Blason de Mayotte
    Blason de Mayotte
    Mayotte

    L'écu de style XIXe français est supporté par deux hippocampes affrontés d'argent. Sous l'écu figure un listel d'argent avec la devise « ra hachiri » en lettres de sable.
    Les couleurs des armoiries sont les couleurs du drapeau national français. Le croissant évoque la religion musulmane et les rais d'escarboucle les fleurs d'ylang, richesse agricole de l'île. La bordure engrêlée symbolise la barrière de corail et le plus grand lagon fermé du monde. La silhouette de l'île est rappelée par les deux hippocampes. « Ra hachiri » signifie « nous sommes vigilants » en swahili local.

     
  • Blason réunionais
    Blason réunionais
    La Réunion

    Les armoiries de la Réunion ont évoluées avec son histoire. Le dernier blason est celui qu'Emile Merwart (gouverneur à la retraite) fit exécuter pour l'exposition réunionnaise de 1925. Cette peinture héraldique, signée Laure Ferrando, résume l'histoire française de l'île.
    Le premier quart fait référence à l'activité volcanique du Piton de la Fournaise et les 3 M figurent l'altitude de 3 000 mètres (M correspond à mille en chiffres romains) des plus hauts sommets de l'île.
    Le deuxième quart représente la première prise de possession, en juin-juillet 1638, par le vaisseau dieppois Saint-Alexis, avec le blason du port de Dieppe en Normandie.
    Le troisième quart fait référence au nom porté par l'île, Bourbon, durant les périodes 1649-1794 et 1810-1848. La fleur de lys était l'emblème de la famille Bourbon qui régna longtemps sur le Royaume de France et qui lui transmit ses armes.
    Le quatrième quart évoque la période 1806-1810 (Empire), mais aussi la floraison tropicale où les abeilles butinent le miel vert si renommé.
    L'écu central signifie que la Réunion fait partie de la République Française.