Le bouddhisme est perçu comme une religion, telle une philosophie ou un état de vie.

Il n'y a pas de bouddhisme s'il n'existe pas de « souffrance », c'est comme si on dit : « Il n'y a pas naissance s'il n'y a pas fécondation ». Cette force logique d'accepter « Celui-ci naît, alors celui-là naîtra », cette force logique n'est rien d'autre que la « loi universelle de Causalité ». C'est de cette loi qu'est apparu le bouddhisme : en quelque sorte une connaissance conceptuelle qui a toujours existé depuis l'existence de l'état de « souffrance ».

À l'époque du Bouddha, l'existence du mot « bouddhisme » n'a pas lieu d'être : la connaissance qu'il a enseignée avait et a toujours une forme de « logique vécue », un savoir venant de l'expérience de vies « spirituelles » (mentales, psychologiques, physiques…). Et ces vies se perpétuent dans un cycle qu'on appelle le Samsara ou cycle des existences (cycle de renaissances et de morts, à travers la conception de « véhicules » de vie), et cela sous une « même » nature spirituelle.

Mais comme l'Homme aime référencer les « concepts » pour mieux se situer, mieux se valoriser, mieux conserver et entretenir son « égo », il décide alors de catégoriser le savoir du Bouddha en « bouddhisme ». Cette vision est alors restée jusqu'à aujourd'hui.