Tout fidèle lecteur omnilogiste connait tout de la bosse, ou des bosses, du chameau ou du dromadaire.

Mais sait-il tout sur celle des mathématiques ?

En effet, pourquoi dit on « avoir la bosse des maths »(1) ?

Comme bien souvent, il nous faut faire un saut en arrière dans l'histoire, et nous transporter dans le courant du XIXe siècle, où la science explose, mais erre parfois un peu dans tous les sens !

Ainsi en est-il de la phrénologie. Puisque l'on cherche à tout rationaliser, on se dit que la forme du crâne conditionne sans doute la puissance et les capacités intellectuelles de l'Homme. Peut-être même pouvait-on connaître son caractère.

Et c'est ainsi que Franz-Joseph Gall « découvre » dans les années 1810 une protubérance sur le front, qu'il détecte sur nombre(2) de forts-en-maths…
Franz-Joseph Gall

Les recherches établiront que cette étude était bien aléatoire et peu probable.

Ce qui sera confirmé ensuite avec les IRM et autres électrœncéphalogrammes ou scanners. Un matheux utilise de nombreuses et diverses parties de son cerveau lorsqu'il fait des maths. Qui en doutait encore ? (3) Et j'ai eu beau me frapper la tête contre les murs pour rédiger cet article, ma bosse frontale (des maths) ne s'est pas révélée efficace…

Bon, assez dit de bêtises, je prends la tangente…


  1. (1) Ou aussi, pourquoi ne pas l'avoir du tout, comme pour votre fidèle serviteur !
  2. (2) premier ?
  3. (3) Mais ça ne me rassure pas sur l'état de mon propre cerveau !