En vacances au Canada, bien installé dans votre chambre d'hôtel, vous essayez de dormir. Mais un vrombissement continu vous empêche de fermer l'œil depuis votre arrivée. Pourquoi diable avez-vous donc tenu à prendre une chambre avec vue sur les chutes du Niagara ? Vous voilà donc condamné à l'insomnie. À moins de les arrêter, vous dites-vous. Allons, le manque de sommeil vous fait dire des choses absurdes !
Absurde ? Pas tant que ça. Voici deux façons de procéder :

La première consiste à laisser l'hiver faire son travail. Cela a été le cas en 1911, ou les chutes se sont retrouvées figées par le froid :

Chutes du Niagara (1911)

La seconde, pour les plus pressés, consiste à assécher les chutes en détournant la rivière Niagara. L'armée américaine s'y est attelée en 1969 pour y étudier l'érosion. Cet assèchement a duré six mois :

Chutes du Niagara (1969)

Malheureusement pour vous, ces deux techniques ne sont valables que pour les chutes américaines, la chute d'eau principale, le Fer à Cheval, ne s'étant à ce jour jamais arrêtée.