Chiffrement assyrien

La technique de chiffrement assyrienne, datant de 600 ans avant Jésus Christ, semble être l'une des premières techniques de chiffrement utilisées en Grèce. Le but de celle-ci était de dissimuler des messages écrits sur des bandes de papyrus.

Cette technique de chiffrement par transposition(1) consistait à enrouler une bande de papyrus sur un cylindre en bois appelé scytale, puis à écrire le texte longitudinalement sur la bandelette ainsi enroulée. Une fois le papyrus déroulé, le message n'est plus directement compréhensible.

Message codé par le cryptage assyrien

Pour déchiffrer le message, le destinataire doit avoir un cylindre de même diamètre : on comprend donc que la clé de cryptage est ici ledit diamètre, d'où la fragilité du chiffrement assyrien. En effet il suffisait (pour les hackers de l'époque), de tester de proches en proches des cylindres de divers diamètres : on dit dans ce cas que la méthode peut être cassée systématiquement.


  1. (1) Les méthodes de chiffrement par transposition consistent à réarranger les données à chiffrer de façon à les rendre incompréhensibles. Par exemple, et dans le cas qui nous intéresse, l'enjeu est de réordonner géométriquement les données pour les rendre visuellement inutilisables.